Historique

Les Prémices

La découverte de l’entrée de l’Aven du ruisseau de Castanviels tient presque du miracle. En effet, rien ne laissait présager la présence d’une telle cavité à cet endroit. Il a fallu l’arrivée d’un évènement cataclysmique pour la mettre à jour. Dans la nuit du vendredi (Brhhh!) 13 novembre 1999, des trombes d’eau s’abattent sur l’Aude et causent des destructions immenses (+ de 25 morts). Le secteur de Castanviels n’est pas épargné puisqu’on estime qu’il a reçu au moins 600 mm/m2 en moins de 24h ! C’est l’apocalypse ! Tous les vallons crachent des torrents, les pistes et les routes sont emportées, le hameau est coupé du reste du monde.
Le ruisseau de Castanviels dont la toponymie est fluctuante puiqu’on l’appelle aussi ruisseau de Valbone charrie certainement plusieurs mètres cubes à la seconde et emporte tout sur son passage. La région panse ensuite ses plaies et entame une reconstruction longue et coûteuse.
Quelques mois plus tard, Michel Revel, habitant du hameau et accessoirement spéléologue, et un autre camarade lui aussi spéléo, Joël Danflous se baladent le long du ruisseau et repèrent une petite fissure sur le flanc deux mètres au-dessus du lit et il y a de l’air. Le trou était jusqu’alors recouvert d’alluvions et de terre.
Nos deux compères entreprennent son ouverture, puis devant l’ampleur de la tâche, signalent son existence aux copains spéléos du SCM.

L’ouverture

En 2001, 2002, les anciens du massif entament l’ouverture de la fissure d’entrée. Le courant d’air violent motive les troupes. Les plus assidus sont Serge Tosatto, Marie Guérard, Eliane Ribot, Christophe Bès, Michel Revel, Alain Lineros et d’autres copains occasionnels. On descend difficilement d’une dizaine de mètres. En bas, ça devient horizontal sur 3m de long mais c’est très étroit et colmaté par des alluvions (sable et graviers schisteux), seule une minuscule fente sur le côté laisse passer le courant d’air. Mais les conditions de travail deviennent difficiles, les troupes ne sont plus motivées et le trou est délaissé.

La reprise

A partir de 2003, le massif des Soulanes est repris par une équipe dans laquelle les nouveaux venus plus ou moins jeunes mais très motivés (Michel Grillères, Michel Noël, Alain Cutullic) rejoignent les anciens toujours aussi passionnés (Christophe Bès, Marie Guérard). Ils reprennent des chantiers ambitieux mais difficiles, le Trou souffleur de la Condamine notamment (appelé également Trou Souffleur des Belles Contaminées) et le Trou de la Font du Roi dans lesquels ils progressent décimètre par décimètre à l’aide de moyens percutants et de beaucoup d’abnégation. Finalement, en septembre 2005, Michel Grillères trouve l’entrée du Trou des Vents d’Anges qui va nous mener vivre une magnifique aventure (voir les pages dédiées sur ce même site). Devant cette frénésie exploratrice, Serge Tosatto motive du monde pour reprendre le trou du ruisseau de Castanviels. Bien lui en prend car ça passe en … une sortie !
Le 25 octobre 2005 (le jour même où la première salle des Vents d’Anges est atteinte !), Serge, Éliane Ribot, Marie Guérard, José Ferris descendent les premiers puits et s’arrêtent vers -50m dans du gros. La suite se fera avec les découvreurs, Michel Revel et Joël Danflous.

Le report en surface et les topos:

Équipement:

Le changement des cordes a eu lieu le dimanche 24 octobre 2021, de l’entrée jusqu’à la salle des 12 apôtres. Quelques cordes anciennes équipent la suite jusqu’au puits Dilou, non équipé. Il est prévu avant la fin de l’année 2021 d’enlever tout cet ancien équipement, pour ne laisser que les cordes du 24/10/2021. Cet partie de l’article sera mis à jour en fonction du changement des cordes.